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lundi 11 avril 2016

Mole de guajalote con almendra y ajonjolì  (« Mole » de dindon aux amandes et au sésame)

Ce mois-ci, le challenge proposé par Maurine  s'est déroulé sous le signe du... piment !

En effet, le début du chapitre précisait :

114 de piment « mulatos »
3 piments « pastillas. »
3 piments « anchos »
Ça n'a l'air de rien... et pourtant !


Bon, nous avons assez rapidement découvert que le 114 devait plutôt se lire 1¼. Nos intestins ne sauront jamais ce à quoi ils ont échappé. Sauvés !

Et nous voici partis, confiants, faire nos emplettes.
Une heure plus tard, nous étions de retour avec une énorme quantité de perplexité, de la poudre de piment anchos et trois piments jalapenos.

Ah.

« Nous allons devoir « adapter » la recette » déclare le Chef.

Assurément. Mais... comment ?

Autant le dire tout de suite, le mystère de l'équivalence de la poudre de piment avec la quantité de piment frais n'a jamais été résolu ce qui n'a pas empêché la recette d'être un succès, mais... peut-être par chance et hasard ! Que dis-je ? Grâce au talent du Chef, of course ! ;-)



Mais revenons au début de l'aventure : qu'allions-nous donc bien pouvoir mettre dans cette sauce ?

Nous voici donc partis sur internet pour tenter de démêler tout ceci.

Très vite, nous avons appris que les piments anchos et mulatos étaient plus ou moins similaires. Les puristes qui passeront par ici tomberont peut-être de leur chaise, mais pour des apprentis cuistots tels que nous, cela a été suffisant.

Restaient les fameux « pastillas » dont personne ne semblait avoir jamais entendu parler sur internet. En désespoir de cause, nous avons tenté une traduction : pastillas, pastilles, petites choses rondes. « Bon, ben, on va mettre des petits piments ronds ». Silence dans la cuisine. Ambiance un brin troublée. Conviction en déroute.

Le Chef, très pragmatique, finit par dire : « De toute façon, on a juste des jalapenos, alors... ». Impatient, il commence la préparation.

Effectivement, que faire d'autre ? Je poursuis tout de même mes recherches et découvre finalement un peu plus tard que... la traduction est un métier où la précision doit toujours être de mise et que le bachibouzouk qui a ajouté un t est un....GRRRRRRRR ! Ce sont des piments pasillas bien sûr... tout le monde sait ça !!! :-D

Super ! Mais... nous n'en n'avions pas plus.

Le Chef trouvait cette version de « Questions pour un champion culinaire » amusante, mais piaffait d'impatience et a finalement dit : « On va mettre ce que l'on a. Il faudrait juste s'assurer de la « force » des piments, histoire que ça soit mangeable. »

« Faut regarder l'échelle de Scoville ! » nous dit une petite voix venue de la chambre d'en haut où Théo (rappelons ici qu'il a 12 ans) était supposé bouquiner tranquillement, mais ne perdait pas une miette de nos investigations.

Ah ben oui, ah, ah, bien sûr, hi, hi, l'échelle de Scoville.
Jamais entendu parler avant. Honte (relative tout de même, mais bon, honte quand même).

Retour sur internet pour trouver la fameuse échelle qui est en effet bien utile.



Et là, on lit une fois, deux fois, trois fois... Non, vous ne rêvez pas, il n'y a pas plus de piment pasillas que de beurre en broche !!!! :-O

Là, le Chef a craqué et a menacé de couper la connexion internet. Il a préparé sa sauce avec de la poudre d'anchos et des piments jalapenos... et ce fut très bon.  :)

Pssst ! De mon côté, j'ai été un peu plus loin et j'ai découvert que des pasillas, c'est un peu comme des chilacas et que ça fait environ 2000. Comme les jalapenos, c'est plus ou moins 2500, c'était OK. ;-)

Le challenge de Maurine ce mois-ci à Austin ... ce fut chaud !!!!! :)

4 commentaires:

  1. AHAHAHAHA.... Vous me donnez chaud à moi aussi à force de rire !
    Par contre, je ne sais pas si je dois remercier Théo hein, je pense que les rires auraient été un peu plus intenses sans son intervention de très bon sens j'en conviens... :D
    Magnifique photo ! Dis donc, comment avez-vous fait pour avoir votre sauce aussi épaisse ?

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    1. Tout est dans le mijotage !!!! :)

      Mais aussi, nous avions découpé de la dinde en petits morceaux pour en mettre directement dans la mole pour que la viande prenne le goût et que ce soit encore meilleur. ;-)

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  2. Voilà Marion, j'ai repris le train en route et une fois de plus, on s'est beaucoup amusés à te lire ! En tous les cas, je pense que la réussite dans ce plat n'est pas tellement dans la rigueur de la sorte de piments, mais bien dans l'harmonie de la recette toute entière;-) !!

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    1. Coucou Béatrice !

      Oui, tout à fait d'accord, c'est vraiment « l'harmonie de la recette toute entière » qui compte, et cette fois... nous avons fait attention avec le chocolat ! L'eau de rose nous a servi de leçon la dernière fois ! :)

      Mais sincèrement, je n'aurais jamais pensé qu'il existait autant de sortes différentes de piments, c'est dingue !!!

      À bientôt pour le chorizo ! :)

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